Les inspirations de Lara Melchior

La créatrice présente cette saison des pièces dont la modernité flirte avec de subtiles références aux bijoux éthniques.

LaraMelchior

 

On vous parlait déjà de Lara Melchior ici, lorsque la jeune femme signait pour le suédois & Other Stories une capsule de bijoux en argent, plaqué et pierres semi précieuses. Rencontre avec la créatrice parisienne qui, cette saison et pour sa marque éponyme, place l’or au coeur de chacune de ses compositions.

Quand as-tu commencé à confectionner des bijoux ?

J’ai commencé en 2009. J’ai débuté par le dessin, la photographie puis les bijoux fantaisie. J’ai toujours aimé le travail manuel , j’ai donc eu envie d’apprendre à travailler les métaux précieux assez rapidement.

Quelles sont tes sources d’ inspiration ?

Beaucoup de choses m’inspirent. J’ai étudié l’histoire de l’Art pendant plusieurs années, je suis sensible à plusieurs mouvements. Pour mes dernières collections, j’ai été plus inspirée par l’Art Nouveau et le Fauvisme. La photographie a aussi une forte influence sur mon travail, les oeuvres de Sarah Moon et de Paolo Roversi entre autres…

Plus précisément, quelles ont été tes sources d’inspirations pour ta dernière collection (VII) ?

Pour la collection VII, je me suis inspirée de la Perse, des “Antiques Classiques”, des civilisations grecques, étrusques et romaines. J’étais à la recherche d’une intaille (une pierre dure et fine gravée en creux), j’ai donc eu envie de proposer ma propre version de ce bijou qui servait, à l’époque, de sceau ou de cachet.

Y-a-t-il une marque de bijoux qui t’inspire ?

Je suis plutôt attirée par les bijoux anciens, j’aime beaucoup Maison Auclert par exemple.

Quel est ton bijou préféré ?

Dans mes collections, ce sont une bague nid d’abeille sertie de pierres de couleur et une chevalière revisitée, sertie de diamants blancs. Et mon alliance bien sûr…

Pour finir et parce qu’on est très curieux, quels sont tes prochains projets ?

Je présenterai une nouvelle collection en janvier à Paris et, pour la première fois, une à New York, au mois de Février. Je ne peux malheureusement pas en dire plus !