Faire dans la dentelle

On a rencontré la créatrice d’Henriette H : une fille qui, après avoir connu le succès grâce à des colliers un brin rétro, s’attelle maintenant à broder des culottes du nom de l’élu de votre cœur…

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Sarah, cette petite brune entière et très attachante, a eu une enfance plutôt pas banale : elle a passé toute sa scolarité à l’école Waldorf, une drôle d’école (inspirée par un modèle allemand) uniquement basée sur les arts. Au programme ? Cours de langues le matin, danse, modelage, peinture, chant, musique ou sculpture sur bois l’après-midi. “J’ai donc eu un goût hyper développé pour faire plein de choses de mes mains” dit-elle. A sa majorité, après s’être essayée au théâtre, Sarah tente les classes préparatoires mais comprend très vite “que ce n’était pas son affaire“. Elle se lance alors dans l’aventure du bijou, inspirée à l’époque par les parures créées par Isabel Marant. Elle commence ainsi à faire ses propres créations qui taperont très vite dans l’œil de la propriétaire de la boutique AB33, devenue son tout premier point de vente. Mais au fait, pourquoi avoir appelé sa marque Henriette H ? La belle vous répond qu’il y a beaucoup de femmes dans sa belle-famille qui l’inspire, sa belle-mère pour commencer – autrefois mannequin pour Elite et qui “vous donne l’impression d’être dans un film d’Audiard lorsqu’elle parle“- et aussi (bien sûr !) la grand-mère de son compagnon, Henriette, dont elle a  gardé le prénom en y rajoutant juste un “H”, parce que “ça fait penser à Victor Hugo ou Adèle H, le film de Truffaut“. Depuis peu, elle préfère à ses perles d’eau douce des fils de broderies cousus sur de délicates culottes “façon Virgin Suicides“. Résultat ? Des dessous faits-main qui cartonnent (Merci a, le premier, acheté le concept pour la Saint-Valentin) et, très prochainement, des broderies tissées sur des body. On a hâte de voir ça !

 

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