Japan Eat Good

Au placard les idées reçues, cette manifestation parisienne vous dévoile une cuisine japonaise comme vous n’en aviez encore jamais mangé.

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@Richard Banroques

On vous parlait déjà de la première édition l’année dernière (ici), dédiée 100 % à la cuisine nippone. Pour son second opus, en partenariat avec le magazine Fricote, Japan Eat Good devient itinérant. L’occasion de rencontrer Julien Pham, le fondateur du magazine “Epicurien-Urbain”, histoire de nous mettre l’eau à la bouche…

Peux-tu nous dire en quelques mots le concept du Japan Eat Good ?

Japan Eat Good a pour but de donner envie aux français d’utiliser les produits d’épicerie, condiments, fruits et légumes japonais dans leur quotidien. Sortir du cadre du repas exotique et utiliser, par exemple, une sauce soja pour mariner une viande, du jus de yuzu plutôt que du citron, un bouillon dashi plutôt qu’un bouillon de poule etc. Pour cela, nous proposons un programme d’évènements avec des ateliers, des happenings et des restaurants partenaires. On a aussi édité un mini magazine avec un wagon d’idées originales pour notre train-train quotidien que l’on retrouvera, en supplément gratuit, dans le Fricote qui sort en février ainsi que sur tous les sites événementiels.

Comment s’est passé votre collaboration ?

L’année passée nous avions déjà organisé, avec l’agence Hakuhodo, la session 1 de Japan Eat Good installé à l’Imprimerie, à Paris. Pour cette 2e édition, nous sortons des murs de la galerie pour cibler les parisiens sur les lieux de leur quotidien : le métro, les restaurants et le marché. Fricote a édité spécialement un mini magazine, intervenant aussi en consulting sur l’ensemble de l’opération avec notre agence WAF.

S’il fallait choisir… le clou de la manifestation pour toi, ce serait quoi ? 

Tout ! Mais nous sommes assez fiers d’intégrer le marché des enfants rouges et les stands de Alain Miam Miam (le nouveau label d’Alain Ducasse) et de Christine Muller à l’histoire de Japan Eat Good. Cest assez rare, voire même une grande première, d’infiltrer ce charmant marché de cette manière.

Quel est ton plat nippon par excellence ?

Toujours dans cette idée d’intégrer le produit japonais dans notre quotidien, je dirais très simplement le plat de spaghettis au beurre à l’ail et champignons enoki de Chez Miki (5, rue de Louvois, Paris 2e). Ma comfort food par excellence. Cest doux.

Le cliché sur la cuisine jap’ qui aurait tendance à t’agacer ?

Cantonner les produits japonais à un usage “exotique”. Les perspectives et les palettes de saveurs sont bien plus larges quand on mélange, avec (bien entendu) le respect de la saveur du produit.

Pour finir : as-tu une adresse sur Paris à nous recommander ?

Issé Bis (10, rue Saint-Augustin, Paris 2e). En face de Workshop Issé. Le midi c’est 20 € pour une succession de plats simples mais magnifiquement exécutés. Et le lieu est d’un charme absolu.

Japan Eat Good – Jusqu’ au 7 février.