The Fifth Sense d’Harley Weir

Dédiée à la créativité des femmes, la vitrine ultra sensorielle créée par le magazine I-D et Chanel donne carte blanche cette fois-ci à la jeune photographe britannique Harley Weir.

HARLEY WEIR

 

Habituée aux clichés un poil plus érotiques et impertinents (des photos sous les jupes des filles pour Calvin Klein, des poils pubiens en gros plan pour M Le Monde etc), l’ultra talentueuse Harley Weir privilégie pour le projet The Fifth Sense plus de délicatesse. La plateforme de contenus, orchestrée par I-D et Chanel (beauté), immortalise l’indépendance et la singularité de cinq filles venues des quatre coins du monde à travers des portraits, un court-métrage et un fanzine. L’occasion (rare) d’interviewer l’artiste phénomène aux 125 000 followers instragram (rien que ça).

Qu’est ce qui t’a inspiré pour The Fifth Sense ?

Les facettes illimitées de la féminité.

Qu’espères-tu susciter avec ce projet ? 

J’espère créer un nouveau type de modèle que les gens pourraient regarder et pourquoi pas s’en inspirer.

Pourquoi la créativité féminine est si importante pour toi ?

Il est très important de savoir, d’écouter et de s’exprimer. Je trouve que trop de femmes encore gardent les choses pour elles-mêmes et n’accordent que trop peu de valeur à leur propre point de vue. Ces filles que j’ai shootées ont une forte confiance en elles. Comme elles, je veux que toutes les femmes sachent qu’elles ont le potentiel pour faire de grandes choses.

Qu’est-ce qui t’inspire d’une manière plus générale ? 

Je suis inspirée par ma vie et par tout ce qui la touche : personnes, objets…

Les odeurs aussi ? 

J’ai aimé travailler autour de l’idée de parfum oui. Par exemple, j’aime comment les femmes s’approprient le fameux N °5, pourtant si indéfinissable. Un parfum qui semble faire partie d’elles-mêmes, au-delà d’une simple odeur de fleur ou d’épice. Une idée toute simple à l’origine d’ailleurs de mon projet, avec des filles bien dans leur peau et donc, forcément, hyper inspirantes.

Tu penses que le parfum fait partie intégrante du processus de création ?

Je ne pense pas forcément à ça quand je prépare un projet mais une odeur peut me secouer, bien sûr. Je peux ainsi être sensible à un parfum familier senti sur quelqu’un, ça peut me remémorer des souvenirs du passé ou bien même me booster.


HARLEY WEIR

 

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